Cet hiver, prenez soin de votre santé et celle de vos proches !

Actualité

La saison des grands froids, propice aux infections, déprimes et autres intoxications domestiques, commence cette année en pleine épidémie de coronavirus. Soyez vigilant en adoptant les bons gestes !

Les virus ne circulent pas tout seul, c’est l’individu, porteur du virus, qui circule. Les gestes barrières protègent aussi contre les virus saisonniers.

Quels gestes simples à adopter pour préserver votre santé et celle de votre entourage ?

  • Porter un masque
  • Se laver les mains très régulièrement
  • Tousser ou éternuer dans son coude
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique, les jeter à la poubelle et se laver les mains après usage
  • Ne pas se toucher le visage
  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
  • Respecter une distance physique d'au moins un mètre.

 

 

Ce n’est pas parce qu’on n’en parle plus que la grippe a disparu !

Chaque année entre 2 et 6 millions de personnes sont atteints par le virus de la grippe en France.

La vaccination antigrippale est le moyen de prévention le plus efficace et le plus sûr pour se protéger contre de nombreuses maladies infectieuses.

Pour faire face à la grippe, un vaccin est disponible chaque année.

Il est pris en charge pour toutes les personnes les plus fragiles et pour les professionnels de la santé.

Dans le contexte épidémique actuel, c’est une priorité pour que les risques liés à la grippe ne viennent pas s’ajouter cette année à ceux du virus Covid 19.

La campagne de vaccination contre la grippe a démarrer le 22 octobre (a commencé le 18 octobre dans les EHPAD) et se déroulera jusqu’au 28 février 2022.

 

Les effets de l’humidité, d’une mauvaise isolation et d’une ventilation limitée favorisent la concentration du virus dans les lieux clos, où 90% des contaminations au Covid-19  ainsi que d'autres virus respiratoires sont relevées.

La période de chauffe est encore plus propice au confinement de ces espaces, par soucis d’économie mais au détriment de la qualité de l’air respirée. Les matériaux de construction ou de décoration, les produits ménagers, l’humidité que nous produisons, les animaux domestiques ou encore l’utilisation de bougies et l’encens ont un impact sur la qualité de l’air de nos intérieurs.

  • Aérer son logement au moins 10 minutes plusieurs fois par jour permet de renouveler l’air intérieur, sans gaspiller trop de chaleur
  • Faire entretenir et faire vérifier les appareils de chauffage à combustion permet d’éviter les intoxications au monoxyde de carbone et optimiser leur fonctionnement
  • Privilégier l’utilisation des produits les moins émissifs étiquetés A+ pour les activités de bricolage et la décoration ou avec un écolabel pour les produits ménagers et éviter l’utilisation de bougies et d’encens dans les espaces clos pour limiter leur impact sur l’air intérieur.

Informations à destination des ESMS

Le Ministère des solidarités et de la santé a donné des recommandations en matière d’aération, de ventilation, de climatisation et de chauffage en particulier en période d’épidémie de Covid-19. Des préconisations sont à prendre notamment en cas d’utilisation d’appareils de chauffage « dit à air pulsé ». Dans tous les cas, il est recommandé conjointement :

  • D’assurer, quel que soit le contexte, un renouvellement régulier de l’air dans tous les espaces clos au moyen d’une aération et/ou d’une ventilation naturelle ou mécanique
  • D’aérer/ventiler les pièces où les personnes contaminées par le SARS-CoV-2 sont isolées
  • De mettre en œuvre les mesures barrières.

Une centaine d’intoxications involontaires au monoxyde de carbone (CO) sont signalées à l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes chaque saison de chauffe (du 1er octobre au 31 mars).

Ils conduisent à l’intoxication d’environ 300 personnes chaque année, dont la majorité sont transportées vers un service d'urgence hospitalier ; plusieurs décès sont constatés cette période tous les ans.

La répartition des épisodes en fonction de leur lieu de survenue (habitat, établissement recevant du public, travail, autres) montre toujours une large prédominance d’épisodes domestiques d’origine accidentelle.

L'intoxication au monoxyde de carbone est facilement évitable en appliquant les bonnes mesures de prévention.

Toute l’année nous sommes confrontés à la pollution chronique. Cette exposition quotidienne a des conséquences sanitaires. La période hivernale est propice à de nombreux pics de pollution qui renforcent la pollution chronique.

L’hiver, l’exposition est d’autant plus importante avec l’utilisation du chauffage. Le chauffage individuel, essentiellement au bois, est le principal contributeur à l'émission de particules fines. Les transports routiers sont également producteurs de particules et à l’origine d’autres émissions comme les rejets issus du diesel.

De plus, les conditions atmosphériques limitent la dispersion des polluants.

Il faut distinguer les températures froides ordinaires observables en hiver des vagues de froid proprement dites, épisodes de plusieurs jours consécutifs pendant lesquels la température est exceptionnellement basse et pouvant s’accompagner de neige ou de verglas.

Quel risque pour la santé face à un froid extrême ?  

Le froid agit sur la santé à plusieurs niveaux :  

  • directement, occasionnant par exemple des hypothermies,
  • indirectement, comme dans le cas des intoxications au monoxyde de carbone.  

Contrairement à la chaleur qui agit rapidement sur l’organisme, le froid peut avoir des effets rapides (hypothermies, asthme au froid, etc.) mais aussi retardés (accidents vasculaires cérébraux, infections respiratoires, etc.).  

La neige et le verglas ont quant à eux des effets collatéraux tels que  des intoxications au monoxyde de carbone ou des traumatismes. En effet, il existe un risque de fracture accru en hiver, dû aux chutes sur la neige et le verglas. Ces chutes peuvent avoir des conséquences à plus ou moins long terme (hospitalisations, etc.), en particulier chez les personnes âgées.

Une période de grand froid nécessite une attention particulière pour les personnes en situation de précarité (sans domicile fixe, habitat précaire et insalubre..) 

Différents outils de communication vous informent sur l'arrivée d' une vague de froid : restez à l’écoute !

Le soleil dope le moral et favorise l'apport nécessaire en vitamine D ! Mais on oublie souvent qu’il peut aussi présenter des risques graves pour la santé.

Contrairement aux idées reçues, l’intensité des rayons ultraviolets (UV) du soleil n’est pas liée à la sensation de chaleur et les rayons peuvent être très forts lorsqu’il y a des nuages, du vent ou de la neige. La réverbération due aux surfaces claires augmente leur intensité.

Pour prévenir les risques de lésions oculaires voire de cécité (temporaire) liés à la réflexion des rayons UV sur la neige et protéger votre peau des brûlures du soleil, il est important d’utiliser une crème solaire adaptée et de porter des lunettes de soleil avec un filtre anti-UV (catégorie 4) et des montures enveloppantes.
 

L’anxiété liée à l’épidémie et l’impact du confinement s’ajoutent cette année à la morosité hivernale (jours plus courts et moins ensoleillés). D’où un risque accru de troubles dépressifs. L’isolement, lui, entraîne une hausse des addictions (tabac, drogues, alcool…)

Sortez, même en période de confinement et gardez le contact même à distance avec vos proches.

Pour tout conseil ou orientation, consultez le site Psycom 

En période hivernale, la permanence des soins reste assurée, y compris pendant les fêtes de fin d’année et les périodes épidémiques.

Pour faire face au contexte, un renfort en régulation est mis en place dans tous les départements.

Les centres 15 sont le point d'appel et la porte d’entrée des soins à réserver aux situations d’urgence, 24h/24. 

Pour en savoir plus sur la permanence des soins en Auvergne-Rhône-Alpes, consultez l’article dédié.

La vaccination contre la grippe est un enjeu majeur de santé publique pour tous, soignants et patients. C’est une priorité pour protéger toutes les personnes fragilisées par leur état de santé.

Pour vous, professionnels de collectivités de personnes âgées, voici les outils pour signaler, identifier le germe, surveiller, contrôler la situation

Aller plus loin