Plan de rénovation du CH Moulins-Yzeure « Résurgence » : L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes confirme le soutien de l’Etat à hauteur de 19,6 millions d’euros dans le cadre du Ségur de la santé

Communiqué de presse
Offre de soins

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L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes confirme le soutien de l’Etat à hauteur de 19,6 millions d’euros dans le cadre du Ségur de la santé pour le plan de rénovation du CH Moulins-Yzeure « Résurgence ».

Le projet Résurgence est un important projet immobilier qui vise à reconstruire le service d’accueil des urgences (SAU) et à réorganiser les unités de soins du centre hospitalier Moulins-Yzeure. Ce projet, qui a été validé par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes fin 2021, représente un coût prévisionnel de 21,8 M€.

Lors de son déplacement ce jour au CH de Moulins-Yzeure, le directeur général de l’ARS a souligné le caractère exemplaire de ce dossier et a confirmé le financement du projet par l’Etat, dans le cadre du Ségur de la Santé, à hauteur de 19,6 M€.

Un projet essentiel pour améliorer l'accueil des patients et les conditions d’exercice des professionnels

Le service d’accueil des urgences du CH de Moulins-Yzeure a initialement été dimensionné pour l’accueil de 20 000 passages par an. Avec aujourd’hui 40 000 passages annuels, ce service ne permet plus d’offrir aux patients un accueil satisfaisant et aux professionnels de santé, les meilleures conditions d’exercice. De plus, l'éclatement des unités d'hospitalisation en unités de petites dimensions (souvent moins de 25 lits) est générateur de difficultés de prise en charge par les professionnels.

Enfin, l'augmentation récente du nombre de transports héliportés dans l'Allier liée à l'implantation d'un hélicoptère en période estivale (communiqué diffusé ce 18/01/2023) nécessite que l’établissement dispose d'une propre hélistation.

Le projet de reconstruction du SAU (Urgences + Unité d’hospitalisation de courte durée – UHCD + Service mobile d’urgences et de réanimation – SMUR + Service d’aide médicale urgente – SAMU) permettra d'offrir des conditions d'accueil des patients et des conditions de travail pour les professionnels, adaptées à la volumétrie, tandis que les réorganisations d'unités de soins proposées vont à la fois permettre une meilleure optimisation des effectifs au regard du capacitaire et une plus grande concentration des lits, facilitant ainsi la couverture médicale.

Un soutien de l'Etat qui confirme le rôle majeur de l'établissement dans l'offre de soins

Ce projet d’envergure, qui représente un total de 7 700 m² entièrement restructurés (hors hélistation envisagé en superstructure du bâtiment) représente un coût prévisionnel de 21,8 millions d’euros hors équipement. Son financement repose sur un montant de subvention de l’Etat de 19,6 millions d’euros dans le cadre du Ségur et le solde, sur un emprunt réalisé par l’établissement.

La mise au point du marché public de maîtrise d’œuvre a été signée le 28 juillet 2022 ; le permis de construire sera déposé dans les prochaine semaines pour un début de travaux en fin d’année 2023 et un début de livraison en 2025.

Le pilotage du projet, résolument participatif et volontariste, permet aujourd’hui à l’établissement de respecter un calendrier resserré et un budget maîtrisé.

Cette démarche a été saluée par le directeur général de l’ARS qui accompagne par ailleurs l’établissement via le Ségur de la Santé au travers de la restauration des capacités financières à hauteur de 4,2 M€ sur 10 ans.

Un projet qui permettra au centre hospitalier de relever plusieurs défis

  • l’amélioration des conditions de travail des professionnels avec une meilleure cohérence des blocs fonctionnels ;
  • l’attractivité des professionnels de santé sur cet établissement et particulièrement sur le secteur des urgences dans les recrutements médicaux ;
  • l'optimisation du projet grâce à la réutilisation des surfaces existantes et un phasage compact et adapté des travaux pour limiter les perturbations ;
  • la réponse aux attentes de la commission départementale de sécurité
  • la réponse aux attentes de la Gendarmerie d'une hélistation autonome