La vaccination

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Les vaccins sont les moyens les plus efficaces de se protéger contre certaines infections graves.
C'est pour continuer à se protéger contre ces maladies qu'il est important de se faire vacciner.

La vaccination est un geste de prévention permettant d’éviter des maladies infectieuses graves ou porteuses de complications graves, pour lesquelles il n’existe souvent aucun traitement. Elle participe aussi à la prévention de 2 cancers : celui du foie et du col de l’utérus.

Le bénéfice de la vaccination est double : il permet de se protéger individuellement et il permet de protéger son entourage, notamment les personnes les plus fragiles telles que les nouveau-nés, les femmes enceintes et les personnes malades ou les personnes âgées.

Cependant la couverture vaccinale qui correspond à la proportion de personnes vaccinées dans une population à un moment donné reste insuffisante pour stopper la propagation de ces maladies.

L’objectif de l’ARS consiste donc à atteindre et maintenir un niveau de couverture vaccinale suffisant pour les vaccins inscrits au calendrier vaccinal (en règle générale 95% de la population vaccinée).

Le principe de la vaccination peut se résumer en trois étapes :

  1. Tout d’abord, un microbe inactif ou très affaibli est introduit dans le corps ;
  2. Ensuite, en réaction à cette stimulation, le corps produit des défenses appelées anticorps ;
  3. Enfin, si l’organisme entre plus tard en contact avec le « vrai » microbe, les anticorps agiront très vite et permettront au corps de se défendre pour empêcher la maladie de se développer.

Attention, les vaccins protègent seulement des maladies contre lesquelles la personne est vaccinée. Par exemple, le vaccin contre l’hépatite B protège seulement contre l’hépatite B.

 

vaccination comment ça marche

 

Le médecin traitant est le premier professionnel de santé auprès de qui vous pourrez vous faire vacciner.

Les vaccinations peuvent aussi être effectuées :

  • par tout médecin libéral ou hospitalier ;
  • par un(e) infirmier(e) sans prescription pour les patients de plus de 16 ans ;
  • par les pharmaciens sur prescription et avec l’ordonnance du médecin ;
  • par une sage-femme lors d’une consultation gynécologique pour certains vaccins et dans certaines situations pour l’entourage du nouveau-né ;
  • dans les services de médecine du travail ;
  • dans les centres de vaccination publics ;
  • dans les centres internationaux de vaccination agréés pour certains vaccins ;
  • dans les CeGIDD, les centres de planification familiale, les centres d’examens de santé 
  • dans les centres de Protection maternelle et infantile (PMI) pour les enfants de moins de 7 ans ;

Le pharmacien peut délivrer des conseils sur les vaccins.

Pour toute personne dépourvue de mutuelle ou de médecin traitant, les vaccinations du calendrier vaccinal sont gratuites (achat du vaccin et injection) lorsqu’elles sont effectuées en centre de vaccination.

Retrouvez la liste des centres de vaccination de la région en cliquant sur le lien ci-dessous :

Stabilisation à des valeurs élevées des couvertures vaccinales chez les nourrissons pour lesquels s’applique l’extension de l’obligation vaccinale

  • 91,3% ont reçu une 3e dose de vaccin hexavalent
  • 91,7% ont reçu une 3e dose du vaccin contre le pneumocoque
  • 93,3% ont reçu une 1e dose du vaccin ROR,
  • 92,3% ont reçu une 2e dose du vaccin contre le méningocoque C

Stabilisation de la couverture vaccinale ROR (2 doses) à 87,2%, encore loin de la cible ( 95%)

Augmentation de la couverture vaccinale anti-méningococcique :

  • Méningocoque C : progression du rattrapage chez les enfants et adolescents mais les valeurs sont inférieures aux moyennes nationales
  • Méningocoque B : bon démarrage pour cette vaccination recommandée depuis 2022 avec 46,6% d’enfants ayant reçu une dose mais disparités départementales importantes (23 points d’écart entre la Savoie et l’Ardèche). Les couvertures élevées en Savoie et dans le Rhône peuvent s'expliquer en partie par la campagne de vaccination mise en place dans un contexte d'hyperendémie locale.

Augmentation de la couverture vaccinale contre les papillomavirus qui reste très en deçà de la cible :

  • 41,6 % des jeunes filles de 16 ans ont reçu un schéma complet (+ 4 points) 
  • 12,3 % des garçons ont initié la vaccination (au moins une dose) à 15 ans (+ 7 points )

Couverture vaccinale contre la grippe : légère baisse par rapport à la saison 2021-2022, toujours loin de la cible (75%)

  • 32,3% chez les moins de 65 ans à risque (- 3 points)
  • 55,5% chez les 65 ans et plus

Hétérogénéité départementale des couvertures vaccinales en Auvergne-Rhône-Alpes

  • L’Allier en retard pour les vaccins du nourrisson bien qu’en progression nette pour plusieurs vaccins
  • Drôme et Ardèche : valeurs inférieures aux moyennes régionales pour la plupart des vaccins
  • Des départements proches de la cible des 95% :
    - le Cantal pour les vaccins hexavalent et anti-pneumococcique (2 doses),
    - l’Ain, la Haute-Loire, le Rhône et la Haute-Savoie pour le vaccin anti-méningococcique C (2doses)

Augmentation de l’adhésion à la vaccination en Auvergne-Rhône-Alpes : 81,4% des personnes favorables en 2021 (baromètre Santé publique France 2021)

Pour en savoir plus sur les données de vaccination en Auvergne-Rhône-Alpes, consultez le BSP, bulletin de Santé publique France.

La vaccination est une avancée médico-scientifique majeure de l’histoire contemporaine mais sa pratique et son acceptabilité sont aujourd’hui contestées dans de nombreux pays, tout particulièrement en France.

L'IREPS (Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé pour tous) revient sur les principaux facteurs sociaux, culturels et psychologiques qui nourrissent l’hésitation vaccinale et sur les modalités possibles de soutien de nos structures à vos actions en faveur de la vaccination.