Une campagne pour mieux connaître la présence de PFAS
Depuis 2022, une pollution des eaux souterraines aux PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) a été identifiée dans le secteur de Rumilly. Ces substances, persistantes dans l’environnement, peuvent s’accumuler dans les chaînes alimentaires. Des études sont en cours pour en comprendre les origines et les impacts sur la santé et les milieux naturels.
Afin de compléter les connaissances sur l’exposition locale, l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS) lance une campagne d’analyse des œufs issus de poulaillers de particuliers résidant à Rumilly et dans les communes limitrophes (Sales, Marigny St Marcel, Bloye, Massingy, Boussy, Moye, Lornay et Vallières sur Fier).
L’objectif est d’évaluer la présence éventuelle de PFAS dans les œufs produits localement, car ces derniers constituent un excellent indicateur de la pollution environnementale. Les poules, en se nourrissant de végétaux, de graines et d’insectes présents dans leur environnement, peuvent accumuler certaines substances persistantes comme les PFAS.
L’analyse des œufs permet ainsi de mieux connaître le niveau d’exposition potentielle des habitants et d’affiner les recommandations de santé publique.
Comment participer à l’étude ?
Les particuliers volontaires sont invités à déposer une boîte de 6 œufs issus de leur poulailler, œufs de différentes poules quand c’est possible, mentionnant leur nom et coordonnées (postales et téléphoniques), d’ici le 3 novembre 2025 au point de collecte suivant :
Mairie de Rumilly
9 place de l’Hôtel de ville 74150 RUMILLY
ouverte du lundi au jeudi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30
et le vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h30
Le dépôt s’accompagne d’un questionnaire rapide, à remplir sur place.
Les œufs seront ensuite analysés par un laboratoire mandaté par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes. Les résultats seront communiqués individuellement aux participants vers la mi-décembre.
Cette première campagne, limitée à 35 échantillons, vise à obtenir une représentativité suffisante des différents milieux et secteurs concernés. Une répartition géographique équilibrée des prélèvements sera donc recherchée.
Dans ce cadre, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes pourra être amenée à exclure certains apports volontaires dans le cas où des secteurs seraient déjà couverts.