Une expérimentation prévue dans le cadre du plan antichute des personnes âgées
Le plan national antichute, lancé en février 2022, prévoit de réduire de 20 % en trois ans les chutes mortelles ou invalidantes des personnes âgées. C’est dans ce cadre que le ministère de la santé, en collaboration avec la CNSA et 5 agences régionales de santé, porte cette expérimentation au titre de l’article 51.
Objectif : éviter la première chute ou une récidive de chute.
Le dispositif permettra de proposer une prise en charge multifactorielle et coordonnée de plusieurs aspects du risque de chute chez les personnes de 65 ans et plus. Concrètement, une consultation médicale permettra une évaluation et l’intervention coordonnée de professionnels (activité physique adaptée, diététicien, ergothérapeute).
Un cahier des charges en cours de finalisation
Les projets retenus devront permettre de diversifier les conditions de mise en œuvre en prenant en compte les contextes territoriaux (zones rurales, zones urbaines sensibles, vieillissement de la population, démographie des professionnels…) et les conditions d’exercice coordonné des professionnels de santé (Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)…).
Les territoires locaux expérimentaux seront définis en lien avec les délégations départementales de l'ARS.
La population cible est l’ensemble des personnes âgées ayant chuté ou ayant peur de chuter de 65 ans et plus, d’un territoire, et repérée. La file active sera répartie sur 3 ans d’expérimentation avec montée en charge.
La taille moyenne envisagée pour la file active sera de 300 personnes, soit au minimum 1 000 personnes repérées par porteur de projet.
L’expérimentation sera portée par une ou plusieurs structures d’exercice coordonné en secteur libéral (CPTS, MSP, autre SISA…). Les partenaires sont deux de types :
- les acteurs de santé, qui concourent à la réalisation du panier de soins, qu’ils soient libéraux (prise en soins), hospitaliers (bilans chute, prise en soins…), associatifs (exemple : maisons sport santé, structures d’APA) ou issus des secteurs médico-social ou social ;
- et des partenaires qui apportent un soutien quel qu’il soit (en communication, financement, facilitation de procédure, etc.) comme les collectivités territoriales ou locales, associations d’usagers ou de bénévoles, associations de prévention, etc.
L’écriture du cahier des charges de cette expérimentation au titre de l’article 51 d’un « Panier de soins » prévention des chutes est en cours de finalisation. Il sera publié dès que possible.
