Plan antichute des personnes âgées

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En France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 100 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes entraînent des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d’autonomie. Un plan d'actions est mis en place en Auvergne-Rhône-Alpes.

En Auvergne-Rhône-Alpes, ces chutes sont responsables de 16 000 hospitalisations et 1 400 décès chaque année. 

Depuis février 2022, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes coordonne le plan antichute des personnes âgées sur la région, dans l’objectif de réduire de 20 % en trois ans les chutes mortelles ou invalidantes chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

Le plan se décline en cinq axes et un axe transversal. Pour permettre sa bonne application, l’ARS coordonne le travail entre différents acteurs et s’appuie notamment sur le gérontopole AURA, la CARSAT, le Centre hospitalier Annecy Genevois, la Fédération régionale des maisons de santé, l’Association nationale française des ergothérapeutes, le groupement régional des centres de santé, la DRAJES, les URPS et l’association SOLIHA.

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En vidéo - 3 questions au Dr Marfisi-Dubost

Plan antichute - Un plan d'actions pour les personnes âgées en Auvergne-Rhône-Alpes

Dr Marfisi-Dubost, conseiller médical à l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes

1. Aujourd'hui, face au nombre de chutes des personnes âgées, y a-t-il urgence ?

En Auvergne-Rhône-Alpes, il y a 8 millions d'habitants, dont 1,5 million de personnes âgées de 65 ans et plus. En 2022, 21 000 personnes âgées de 65 ans et plus ont été hospitalisées pour chute grave ou invalidante. on entend par là une chute ayant entraîné une fracture ou un traumatisme crânien avec commotion cérébrale. Par exemple, il y a eu plus de 8 000 cas de traumatismes crâniens en 2022.
Parmi ces 21 000 personnes, 2 900 sont décédées dans les suites directes de la chute ou de ses conséquences.
On sait que le taux d'hospitalisation pour chute augmente plus que la population elle-même. 

2. Concrètement, quelles sont les solutions qui vont être mises en place par ce plan antichute ?

Le plan régional antichute a pour vocation de faire connaître au plus grand nombre les actions efficientes et efficaces qui existent dans la prévention sur notre territoire afin que les professionnels de santé et les usagers puissent s'en emparer et mettre en place une prévention adaptée. 
On sait que selon l'âge, les antécédents, les capacités physiques mais également l'environnement, une personne n'aura pas les mêmes besoins qu'une autre. 
Par exemple, une personne qui est autonome à domicile et qui a 65 ans n'a pas les mêmes besoins qu'une personne qui est dépendante et qui vit en EHPAD. Alors même que ces deux personnes ont besoin d'une prise en charge adaptée. 

3. Quels conseils souhaitez-vous faire passer aux personnes âgées ?

Je dirais que le mot-clé est la prévention, à savoir :

  • prévenir les risques de troubles de l'équilibre et de la marche par une activité physique adaptée ; 
  • prévenir les risques de dénutrition avec une alimentation correcte. En effet, on pense à tort qu'avec l'âge, on a besoin de moins manger de protéines. Or, c'est faux. Il y a un risque de fonte musculaire ;
  • prévenir également l'isolement social et le repli sur soi. Il faut bien maintenir le lien social ;
  • prévenir également les risques de chute dans l'habitat. On sait que d'adapter son habitat peut minorer de 28 % les risques de chute ;
  • et puis également prévenir les risques de iatrogénie médicamenteuse. Un traitement médicamenteux, s'il est modifié, s'il y a un surdosage ou un sous-dosage médicamenteux, peut être source de chute. 
Plan antichute des personnes âgées

Les fiches actions en synthèse

Dans le cadre de la déclinaison du Plan antichute en Auvergne-Rhône-Alpes, le Gérontopôle AURA a réalisé le recensement des actions liées à la prévention des chutes et/ou du parcours chuteur. Plusieurs d’entre elles ont été sélectionnées par le comité de concertation mené par l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes en fonction de l’originalité de l’action, du territoire couvert, de l’évaluation, des réponses aux besoins identifiés, de l’intégration sur le territoire et du caractère généralisable.
Elles seront intégrées à la déclinaison du plan en région. Un suivi sera réalisé afin d’assurer leur mise en place et leur éventuel essaimage au niveau régional.

Téléchargez la synthèse des actions retenues :

Retrouvez ci-dessous, pour chaque axe, les actions retenues pour limiter les chutes en Auvergne-Rhône-Alpes. Vous trouverez également pour chaque action, la fiche détaillée à télécharger. 

Les portraits-types de chuteurs et les signes avant-chuteurs doivent être largement diffusés pour permettre une prévention efficace et coordonnée des chutes par les professionnels.

Bilans de prévention (42)

L’Agirc-Arrco et l’Assurance Maladie participent au repérage du risque de chute dans le cadre des bilans de prévention. Ils visent à évaluer la santé des personnes en proposant un examen adapté et basé sur les dernières recommandations scientifiques, effectué par une équipe pluridisciplinaire. En réponse à cet examen, une offre d’accompagnement personnalisée est proposée en fonction du risque de chute identifié.

Les bilans permettent ainsi de :

  • dépister le risque de chute avec l'interrogatoire, l'examen clinique et la réalisation de différents tests ;
  • proposer une offre d’accompagnement selon le niveau de risque (atelier nutrition, bilan diététique, atelier équilibre, diagnostic du logement…).

IS-ICOPE (38)

ICOPE (Integrated care for older people) est le programme de santé publique porté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à destination des personnes de 60 ans et plus. Objectif : promouvoir et favoriser un vieillissement en bonne santé. En pratique, il propose une application qui permet d’évaluer différentes fonctions qui, si elles sont altérées, sont impliquées dans la perte d’autonomie : la mobilité, la nutrition, l’état psychologique, la mémoire, la vue et l’ouïe. Le résultat des tests contenus dans l’application permet ainsi de repérer un risque de déclin fonctionnel et directement en lien avec un risque de chute.

Lancé en décembre 2021 dans 16 départements dont le Rhône, le programme ICOPE sera déployé en Isère en développant les pratiques préventives de la perte d’autonomie à destination des seniors

Plateforme de prévention des chutes (74)

La plateforme de prévention des chutes, portée par le Dr Debray (Centre hospitalier Annecy-Genevois), a pour objectif de sensibiliser, repérer, évaluer, orienter et coordonner les actions. Il s'agit d'une organisation intégrée, avec la mobilisation du centre 15, des CPTS, de dispositifs de téléalarme.

Des ateliers de prévention individuels et collectifs sont animés territorialement, ainsi que des actions de formation et de sensibilisation.

Consultez la vidéo de présentation des ateliers équilibre

Programme "Vieillir à domicile en bonne santé" (73)

Porté par la Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) Versants d'Aime, ce programme vise à intervenir auprès de l’ensemble de la population âgée de + de 65 ans, en particulier en repérant les fragilités et en mettant en œuvre des actions de prévention et des actions correctives de manière pluri professionnelle.
Il est piloté par un médecin généraliste, avec l’appui opérationnel d'une infirmière Asalée.

Pour soutenir le virage domiciliaire impulsé par le gouvernement, des aides techniques spécifiques à la prévention des chutes sont proposées pour adapter le domicile des personnes âgées.

Analyse des facteurs d'apparition des chutes (63)

Le dispositif "Espace Autonomie 63" est né en 2017, dans l'objectif de répondre à l'enjeu du maintien à domicile des personnes. Il dispose de plusieurs services : 

  • un dispositif d’information et de conseil pour le soutien à l’autonomie ;
  • une équipe dédiée (des ergothérapeutes, un chargé de mission) dont le rôle est de mettre en œuvre sur le territoire des accompagnements individuels et des actions collectives ;
  • un parc d’aides techniques à disposition.

Il met en place des ateliers à destination de personnes âgées de plus de 60 ans, durant lesquels les différents facteurs d’apparition de chutes sont analysés (utilisation de supports pédagogiques). Si nécessaire, il propose une orientation vers l’Équipe locale d’accompagnement aux aides techniques (EqLAAT).

Évaluation à domicile (CARSAT Rhône-Alpes et CARSAT Auvergne)

La CARSAT missionne des structures évaluatrices pour réaliser une évaluation au domicile des retraités ayant déposé une demande d’aide au maintien à domicile. À la suite de cette évaluation, la CARSAT peut proposer un plan d’aide qui peut comporter de la téléassistance, une aide technique, un portage de repas, des travaux d’aménagement de salle de bain, un forfait prévention…

> Consultez l'article Bilan de prévention CARSAT Rhône-Alpes

Crédit photo : CARSAT Rhône-Alpes

Grille de repérage (Association AIMV 42)

Cette grille a été conçue par les ergothérapeutes de l'association AIMV, en s'appuyant sur la grille de l'ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) et les critères de risques cités par la Haute autorité de santé. 

Simple et rapide à compléter, elle permet aux professionnels intervenant à domicile d’alerter l’ergothérapeute en cas de repérage de risques, qui assure une seconde visite à domicile chez la personne concernée. L’ergothérapeute peut alors établir des préconisations concernant l’environnement, la personne et ses comportements, afin de limiter le risque de chute. Des actions sont alors proposées.

Prévention des chutes à domicile (ERGOADAPT)

www.ergoadapt.fr

Cette action permet de déployer des visites à domicile par des ergothérapeutes, pour un accompagnement personnalisé et des conseils à mettre en place pour limiter le risque de chute.
En prenant en compte leurs environnements (domicile, entourage, matériel), leurs capacités et leurs habitudes de vie, elles rédigent, en fonction de la situation de la personne, des préconisations telles que l’utilisation d’aides techniques ou d’aménagement, sur un rapport personnalisé.

Retrouver ou prolonger sa mobilité par l’emploi d’aides techniques est un enjeu essentiel de la prévention des chutes.

Appartement de démonstration (CICAT ELSA)

Les aides techniques et les aménagements du logement contribuent à soutenir les personnes avançant en âge, favorisant le maintien de leur autonomie dans les activités de la vie quotidienne. Ces adaptations du quotidien permettent de reculer le recours aux aides humaines et de favoriser le "faire par soi-même". Cela permet également de soulager les aidants dans les gestes d’aide du quotidien qu’ils accomplissent et de préserver ainsi leur santé.

Le Centre d'information et de conseil sur les aides techniques (CICAT) propose ainsi un appartement de démonstration mettant en lumière ces aides par pièce de vie. Cela permet aux visiteurs de se projeter dans l'utilisation de ces aides. Il est présenté en visite virtuelle sur le site internet du Centre régional d'information pour l'Agir solidaire.

Crédit photo : association CRIAS

Ergothèque (Merci Julie)

Merci Julie a développé, avec l’appui des départements, un modèle innovant : l’Ergothèque. Il vise à répondre aux besoins constatés en levant les freins à l’acquisition des aides techniques. Le fonctionnement s'appuie sur la sensibilisation auprès des professionnels, l'évaluation à domicile par un ergothérapeute, la préconisation, l'accompagnement administratif ou encore la récupération du matériel pour reconditionnement.

Repérage des risques de fragilisation (CARSAT Rhône-Alpes, Conseil départemental de l'Isère, Technopôle Alpes santé à domicile)

Cette action vise à accompagner des Services d’accompagnement à domicile (SAAD) sur le repérage systématique des risques de fragilisation par les intervenants à domicile. Elle permet également de sensibiliser les professionnels et le grand public aux apports des aides numériques.

Prise en charge individuelle (SSIAD de Saint-Sorlin-en-Valloire - 26)

Cette action repose sur des déplacements aux domicile des patients au moment de leur première prise en charge par le SSIAD, puis de nouveau annuellement. Le cadre de santé du SSIAD observe le logement et fournit des conseils selon les besoins du patient, dans l'objectif de prévenir les chutes et de favoriser le maintien à domicile.

L’activité physique, et notamment l’activité physique adaptée, permet de réduire le risque de chute.

Promotion de l'activité physique adaptée (DAPAP)

Depuis décembre 2016, il est possible pour un médecin traitant de prescrire une activité physique adaptée à ses patients atteints d'une affection de longue durée. Dans ce cadre, l’ARS et l’ex-Direction régionale et départementale de la jeunesse et sport et cohésion sociale (DRDJSCS) ont déployé un dispositif appelé « Forme sur ordonnance ».

Ce dispositif s’appuie sur un réseau régional de structures : les DAPAP, Dispositifs d’accompagnement vers la pratique d’activité physique. Ces structures d’accueil et d’accompagnement des patients prennent en charge les patients ayant été orientés par leur médecin traitant, pour leur proposer de pratiquer une activité physique régulière adaptée.

Forme sur ordonnance_image

Ateliers de prévention des chutes (Kiné prévention AURA)

formationprevention.fr

Objectifs :

  • organiser des ateliers collectifs (équilibre, nutrition, aides techniques…) : les "rendez-vous Âge’ilité".
    Ils sont destinés aux personnes âgées de plus de 60 ans, vivant à leur domicile ou en institution, présentant des facteurs de risque de chute et/ou de fragilité. Ils bénéficient d'un bilan individuel d'entrée dans le dispositif, puis d'une douzaine de séances collectives ;
  • favoriser le maintien d’une dynamique à domicile des aidés et des aidants à travers le "pédibus du déconfinement" : intervention des professionnels par les kinésithérapeutes et ergothérapeutes.

Ateliers équilibre (Atouts prévention Rhône-Alpes et ARSEPT Auvergne)

L’ARSEPT Auvergne et Atouts prévention Rhône-Alpes organisent des ateliers équilibre pour prévenir la perte d’équilibre, maintenir ou retrouver une façon de se mouvoir avec aisance et ainsi, répondre aux attentes des seniors et permettre un maintien à domicile serein.

Les ateliers équilibre se déclinent selon le référentiel national de prévention. 12 séances collectives ainsi que 10 séances individuelles hebdomadaires sont réalisées par les participants sur la base du volontariat, en s’appuyant sur des fiches pédagogiques et des exercices pratiques remis par l’animateur.

Programme "Bien sur ses jambes" (Hospices civils de Lyon, 69)

Le programme "Bien sur ses jambes" est un programme transversal ville-hôpital déployé dans le bassin sud-ouest de la Métropole de Lyon et sur le pays mornantais.
Il propose 
un parcours de prévention primaire et secondaire de la perte de mobilité chez la personne âgée de plus de 70 ans, autonome au domicile et repérée à risque.

Pour permettre un maintien sécurisé des personnes âgées à domicile, la téléassistance est un outil indispensable. 

Évolution de la téléassistance (département de l'Isère)

La téléassistance constitue un levier intéressant pour renforcer une politique d’accompagnement des personnes âgées et être un acteur incontournable du maintien à domicile.

Cette action prévoit donc l'élaboration de scénarios d’évolution de la téléassistance sur la base d’un diagnostic, d’un travail collectif, et de la modélisation.

Maison miniature (Association ALERTE)

L’Association lyonnaise d'entraide et de recours par téléphone (ALERTE) organise des ateliers de prévention collectifs sur la thématique des risques de chutes à domicile. D'une durée de 2 heures, ces ateliers accueillent environ 12 participants : des personnes fragilisées par l’âge, la maladie ou le handicap. L’animateur s’appuie sur une maison miniature et des aides techniques afin de favoriser les échanges avec les publics, sensibiliser et apporter des informations favorisant la sécurité à domicile.

Formation des professionnels (CETAF)

L’action consiste à mettre à disposition des professionnels les outils de repérage de risque de chute développés par le CETAF et promouvoir les stratégies de promotion des actions de prévention sur le territoire en organisant des formations et des conférences.

Livret parcours prévention des chutes (URPS masseurs-kinésithérapeutes ARA)

Cette action propose aux kinésithérapeutes un livret clé en main pour mettre en place et des outils de prévention.
Le livret parcours prévention des chutes s’appuie sur une approche méthodologique : description des différentes étapes nécessaires pour la création du parcours, depuis les besoins populationnels des séniors en matière de prévention de la chute jusqu’à l’élaboration d’une politique de prévention primaire, secondaire et tertiaire en repérant les acteurs nécessaires.

Parcours de prévention (Atouts prévention Rhône-Alpes et ARSEPT Auvergne)

Crédit photo : Atout prévention Rhône-Alpes

L’ARSEPT Auvergne et Atouts Prévention Rhône-Alpes, en lien avec des organismes de retraite, développent sous forme d’actions collectives, de conférences et d’ateliers, un programme global et coordonnée en faveur des personnes âgées non dépendantes visant à la prévention-santé, promotion du bien-vieillir et la préservation de l’autonomie.

Ainsi, un parcours de prévention a été élaboré. Il est composé de 14 thématiques déclinées en ateliers et conférences (équilibre, nutrition, aménagement de l’habitat…).

Showroom mobile (SOLIHA)

Une majorité de séniors souhaite vieillir à domicile. Pourtant, 94 % des logements des personnes âgées ne sont pas adaptés à la perte d’autonomie. Par ailleurs, 80 % des séniors ne connaissent pas les aides à l’aménagement de l’habitat, phénomène accentué par la mobilité réduite des séniors et la raréfaction des services de proximité, en particulier en milieu rural.

Un showroom mobile a été développé, le "truck SOLIHA". Il s'agit d'un outil d’information et de sensibilisation permettant de tester des aménagements et équipements. Lors de l’animation, les professionnels SOLIHA apportent conseils et astuces sur les différentes solutions d’aménagement du logement, ainsi que des informations sur les dispositifs d’aides financières mobilisables.

Aller plus loin

Quelques définitions

La fragilité

  • D’un point de vue clinique : la fragilité est définie par la diminution des capacités physiologiques de réserve qui altère les mécanismes d’adaptation au stress. Le syndrome de fragilité est un marqueur de risque de mortalité et d’évènements péjoratifs, notamment d’incapacités, de chutes, d’hospitalisation et d’entrée en institution.
  • D’un point de vue social (définition CNAV – carte des fragilités sociales : la fragilité est définie par 3 facteurs qui sont l’âge du retraité, le fait qu’il bénéficie ou non d’une pension de reversion et le fait qu’il soit exonéré ou non de la CSG.
  • On peut dire qu’il existe des critères physiques (facteurs déterminants- références : Abellan Van Kan, 2009 ; Bautmans , 2007), des critères sociaux (situations aggravantes – référence : CREDOC, décembre 2009) et des critères cognitifs (facteurs d’accentuation – références : Clegg, 2013 ; Avila-Funes, 2009).

La chute

  • Chute : « perte brutale et totalement accidentelle de l’équilibre postural lors de la marche ou de la réalisation de toute autre activité et faisant tomber la personne sur le sol ou toute autre surface plus basse que celle où elle se trouvait ». (Hauer et coll. en 2006)
  • Chutes répétées : survenue d’au moins 2 chutes dans des intervalles de temps s’étendant de 6 à 12 mois. Indicateur de mauvais état de santé et marqueur de fragilité (HAS).
  • Chutes graves : « chutes justifiant une hospitalisation ou, plus largement, une intervention médicale ».
  • Quasi chute ou presque chute : événement au cours duquel un usager aurait fait une chute s’il n’avait pas été retenu par quelque chose ou quelqu’un. La quasi chute peut se produire ou non en présence d’un intervenant. La hauteur du point de départ de la quasi chute et le fait qu’il y ait ou non présence de blessures n’ont pas d’importance.

Les chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et réduisent la qualité de vie des personnes. Elles constituent par ailleurs une rupture dans le parcours de vie sur le plan de l’autonomie.

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