Les bilharzioses (ou schistosomoses) sont des maladies parasitaires dues à des verts plats de la famille des trématodes. Emis par les urines ou les selles des organismes qui en sont porteurs, elles contaminent ainsi le milieu extérieur.
Ces maladies touchent 230 millions de personnes dans 78 pays par an et sont en extension, du fait du développement agricole et de l’augmentation des réseaux d’irrigation.
On les trouve essentiellement dans les régions tropicales et subtropicales, en particulier en Afrique. Toutefois, quelques cas ont été identifiés en Corse du Sud depuis 2013 et antérieurement aux Antilles (transmission actuellement interrompue dans les Antilles françaises).
Les symptômes varient selon l’espèce de schistosome.
Les symptômes apparaissent entre 2 à 10 semaines après la contamination. Il s’agit en fait d’une réaction de l’organisme aux œufs ou au parasite. Les symptômes peuvent parfois entraîner un décès.
La forme intestinale peut provoquer des douleurs abdominales, de la diarrhée et l’apparition de sang dans les selles. Elle peut se compliquer, en atteignant le foie, voire en augmentant la taille de la rate dans les cas avancés.
La forme urogénitale se manifeste généralement par du sang dans les urines (hématurie) parfois associé à des complications rénales voire à un cancer de la vessie (complication possible à un stade tardif). Elle peut aussi provoquer des lésions des organes génitaux chez l’homme comme chez la femme avec des conséquences irréversibles à long terme, comme la stérilité.
Un traitement antiparasitaire existe et permet de traiter efficacement la maladie.
En cas d’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes entre 2 semaines à 2 mois après une possible exposition, consultez rapidement un médecin en l’informant de votre pratique d’activités en eaux vives.
Il n’existe pas de vaccin.
- Il faut éviter tout contact avec l’eau douce dans les zones dans lesquelles la maladie est présente en permanence.
- Dans ces zones à risque, il est fortement déconseillé de se baigner en eaux douces (même en rivière) ou dans des eaux saumâtres stagnantes, même pour de très courtes et très partielles immersions. Il ne faut pas marcher non plus marcher dans les cours d’eau.