Le moustique tigre en Auvergne-Rhône-Alpes

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Présent depuis 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes, le moustique tigre s’est installé progressivement, dans 10 des 12 départements de la région (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie, Haute-Savoie et récemment le Cantal). Seuls les départements de l’Allier et de la Haute-Loire restent peu impactés avec des détections ponctuelles de présence.

Le moustique tigre colonise plus de 100 nouvelles communes par an en Auvergne-Rhône-Alpes

Le moustique tigre est détecté pour la première fois en 2012 sur 10 communes.

Depuis 2018, il colonise plus de 100 nouvelles localités par an. Il est désormais installé dans 800 des 4 201 communes d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Carte Moustique tigre - communes colonisées en ARA - 2022

L'an dernier, 152 nouvelles communes ont ainsi été colonisées, avec pour la première fois, quelques-unes en Haute-Loire et dans l'Allier. Tous les départements sont donc désormais concernés.

La majorité des communes étant situées dans des zones urbaines et périurbaines, 66% des habitants de la région sont directement impactés par le développement du moustique tigre.

Vous pouvez consulter la liste des communes colonisées par le moustique tigre en 2022 en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

Les raisons d’appliquer les gestes pour lutter contre le moustique tigre 

La nuisance quotidienne

Le moustique se développe dans tous les contenants qui peuvent accumuler quelques gouttes d’eau !

Piqûres, invasion des jardins, etc. le moustique tigre empêche bien souvent les habitants de profiter de leur extérieur en été.

Si les collectivités publiques ont en charge la gestion des nuisances dans l’espace public, dans les espaces privés, ce sont les occupants qui doivent agir. 

Collectivités, retrouvez les outils de communication à votre disposition pour sensibiliser les usagers.

Particuliers, appliquez les gestes simples décrits dans notre page dédiée.

 

Le risque sanitaire

Au delà des nuisances, le moustique tigre présente un risque de santé publique : il est potentiellement vecteur des maladies de la dengue, du chikungunya, ou du Zika.

L’ARS et Santé publique France sont en charge de la gestion de ce risque sanitaire.