Cancer du sein : quels sont les risques pour ma santé ?
Une femme sur huit est concernée par un cancer du sein au cours de sa vie. Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée “tumeur”. Certains sont “agressifs” et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.
Grâce au dépistage organisé, 32 000 lésions précancéreuses sont repérées et suivies en moyenne chaque année pour éviter qu’elles évoluent vers un cancer.
Ce qu'il faut savoir sur le dépistage du cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité.
Qui est concerné et à quel âge doit-on se faire dépister ?
Les personnes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à réaliser un dépistage organisé tous les deux ans. Ce test permet ainsi de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l'apparition de symptômes.
Pour rappel. Il est conseillé de réaliser chaque année à partir de 25 ans un examen clinique des seins par son médecin traitant, un gynécologue ou une sage-femme.
Quels sont les bénéfices à se faire dépister ?
Le dépistage organisé du cancer du sein a pour objectif de diminuer le nombre de décès causés par le cancer du sein. Se faire dépister n’empêche pas d’avoir un cancer du sein mais permet de le détecter plus tôt, avant l’apparition de symptômes. Cette détection précoce permet de soigner plus facilement le cancer et d’augmenter ses chances de guérison, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.
Quelle prise en charge pour ce dépistage ?
Ce dépistage organisé est pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.
Le dépistage du cancer du sein en pratique
Le parcours de dépistage à suivre
Les personnes éligibles au dépistage organisé reçoivent une invitation de leur caisse d'Assurance maladie accompagnée de la liste des radiologues agréés participant au dépistage du cancer du sein dans la région.
Elles sont invitées ensuite à prendre rendez-vous chez le radiologue agrée pour réaliser le dépistage en présentant le bon de prise en charge transmis par l'Assurance maladie et leur carte Vitale.
Comment se fait le dépistage organisé du cancer du sein ?
Le dépistage consiste en un examen clinique des seins (palpation réalisée directement sur la patiente) ainsi qu'une mammographie (examen radiologique).
Dans le cadre du programme de dépistage organisé, une deuxième lecture systématique des mammographies jugées normales est assurée, par sécurité, par un second radiologue expérimenté. Les résultats définitifs sont envoyés à la personne qui a réalisé le dépistage ainsi qu'à son médecin.
Dans certaines situations, une échographie des seins est également nécessaire pour compléter la mammographie, par exemple lorsque la densité des seins ne permet pas d'interpréter correctement la mammographie. Dans ce cas, l'examen est prise en charge dans les conditions habituelles de remboursement par l'Assurance Maladie et par la mutuelle.
- En cas de résultats positifs, les personnes seront amenées à réaliser des examens complémentaires
- En cas de résultats négatifs, l'Assurance maladie transmet les résultats à la personne qui a réalisé le dépistage ainsi qu'à son médecin.
Où se faire dépister en Auvergne-Rhône-Alpes ?
L'Assurance maladie met en ligne sur son site la liste des radiologues participant au dépistage organisé du cancer du sein dans la région. Sélectionnez le professionnel le plus proche de chez vous parmi les listes tous les départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Que faut-il avoir en tête avant de réaliser un dépistage du cancer du sein ?
- La veille et le jour-J de la mammographie : ne pas appliquer de crème ou de poudre sur son corps
- Le jour-J : venir avec son bon de prise en charge, sa carte Vitale et les résultats de sa précédente mammographie si il ne s'agit pas du premier examen réalisé.
Réduire les risques de cancer du sein
En parallèle, il est recommandé pour réduire les risques de cancer de :
