Cas autochtones de chikungunya à Claix (Isère) : point de situation

Alerte sanitaire

Deux nouveaux cas autochtones de chikungunya ont été signalés à Claix en Isère le 31 juillet. Un 5e cas de chikungunya, vraisemblablement rattaché aux 4 cas autochtones déjà recensés, est signalé. Retrouvez toutes les informations sur cette situation et les actions mises en œuvre par l'ARS, Santé publique France et l'EIRAD.

Point de situation au 06.08.2025

  • 07.08 : opération de démoustication dans la zone fréquentée par le 5e cas autochtone
  • 05.08 : nouvelle opération de démoustication dans la zone concernée.
  • 01.08 : un 5e cas autochtone de chikungunya, vraisemblablement rattaché aux 4 cas déjà recensés, est signalé.
  • 31.07 : signalement de deux nouveaux cas dans le même secteur.
  • 23.07 : opération de démoustication menée par l'EIRAD dans le secteur concerné.
  • 18.07 : signalement d’un 2e cas, habitant dans le périmètre.
  • 09.07 :  porte-à-porte par des agents de l'ARS et de Santé publique France pour réaliser une enquête épidémiologique. 
    Deux cas suspects avaient été recensés, ils se sont avérés négatifs.
  • 09.07 : opération de démoustication dans la zone concernée dans Claix.
  • 08.07 : cas confirmé suite aux analyses du Centre national de référence des arboviroses.
  • 07.07 : enquête entomologique et boîtage par l'EIRAD pour annoncer le traitement adulticide.
  • 04.07 : signalement du cas à l'ARS.

Contexte

Le 18 juillet 2025, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a reçu le signalement d'un deuxième cas de chikungunya autochtone à Claix. Ce cas vit dans le périmètre traité initialement pour le 1er cas autochtone, ce qui laisse à penser qu'il a été piqué par un moustique tigre infecté juste avant les opérations de démoustication.

Le 31 juillet, deux nouveaux cas ont été signalés dans le même secteur. Le 1er août, un 5e cas autochtone de chikungunya, vraisemblablement rattaché aux 4 cas déjà recensés, a été signalé.

On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Le chikungunya se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre, lui-même infecté par le virus.

Suivi sanitaire et actions mises en œuvre

Zone concernée

Les actions réalisées et programmées sont uniquement prévues sur une zone restreinte, fréquentée par le ou les cas.

Démoustiquer le secteur

Une nouvelle opération de démoustication, menée par l'EIRAD, est programmée dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 août. L'objectif de ce traitement est de limiter les risques de transmission à d'autres personnes en éliminant les gîtes larvaires et les moustiques adultes, vecteurs du virus.

Les habitants du secteur concerné ont été informés par un flyer déposé dans leur boîte aux lettres. Si les habitants n'ont pas reçu d'informations dans leur boîte aux lettres, c'est que leur logement n'est pas concerné par ces traitements.


  • 01.07 : apparition des premiers symptômes chez le premier cas de chikungunya autochtone.
  • 04.07 : signalement du cas à l'ARS.
  • 08.07 : cas confirmé suite aux analyses du Centre national de référence des arboviroses.
  • 07.07 : enquête entomologique et boîtage par l'EIRAD pour annoncer le traitement adulticide.
  • 09.07 : opération de démoustication dans la zone concernée dans Claix.
  • 09.07 :  porte-à-porte par des agents de l'ARS et de Santé publique France pour réaliser une enquête épidémiologique. 
    Deux cas suspects avaient été recensés, ils se sont avérés négatifs.
  • 18.07 : signalement d’un 2e cas, habitant dans le périmètre.
  • 22.07 : opération de démoustication menée par l'EIRAD dans le secteur concerné.

Recommandations à la population

Surveiller son état de santé

Les personnes revenant de voyage en zone tropicale doivent être particulièrement vigilantes et :

Les personnes vivant dans un secteur où les moustiques tigres sont présents doivent également rester attentives et consulter un médecin en cas de doute. 

Les symptômes évocateurs du chikungunya sont, en l’absence d’autre diagnostic établi : fièvre élevée (> 38,5° C), associée à au moins un autre signe clinique tel que :

  • des douleurs musculaires, articulaires ou lombaires, pouvant perdurer dans le temps,
  • des éruptions cutanées,
  • des maux de tête.

Se protéger des piqûres de moustiques

Pour se protéger des piqûres de moustiques, il est conseillé d'utiliser un répulsif cutané et de porter des vêtements couvrants et amples.

Limiter la prolifération des moustiques tigres

La meilleure façon d'éviter les piqûres de moustique tigre est d'éviter qu'ils ne s'installent chez vous ! Le réflexe à avoir : empêcher le moustique tigre de pondre ses œufs dans des récipients pouvant recevoir de l’eau :

  • rangez les objets dans lesquels il pourrait déposer ses œufs (brouettes, seaux, jeux d'enfants, pots de fleur, pieds de parasol...) ;
  • videz les contenants après chaque pluie ou à votre retour de voyage ;
  • couvrez vos récupérateurs d’eau de pluie ;
  • nettoyez vos équipements pour faciliter le bon écoulement des eaux (gouttières, grilles d'évacuation...) ;
  • entretenez vos points d’eau, vos terrasses, vos équipements d’arrosage ;
  • limitez les lieux de repos des moustiques adultes en entretenant votre jardin.

Il faut prévoir de renouveler ces gestes chaque semaine entre avril et novembre, ou après chaque averse de pluie durant toute l'année. Toutes les informations sur la page "Moustique tigre, comment s'en débarrasser ?"

Retrouvez toutes les informations sur le moustique tigre dans notre rubrique dédiée.

Pas d'eau = pas de moustique tigre

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, entre le 1er mai (début de la surveillance renforcée) et le 15 juillet 2025, 141 cas de chikungunya importés ont été enregistrés dont 34 dans le département de l'Isère.