Santé mentale des jeunes : un enjeu de santé publique
La santé mentale constitue une priorité de santé publique chez les jeunes. En Auvergne-Rhône-Alpes, de nombreux jeunes déclarent souffrir de troubles anxieux ou dépressifs. La crise sanitaire et les crises sociales ont accentué ces difficultés, avec une augmentation significative des besoins d'accompagnement psychologique. Encourager une vision positive de la santé mentale aide à mieux comprendre les besoins en santé mentale des jeunes, à réduire la confusion entre santé mentale et maladie mentale, et à promouvoir des comportements favorables à la santé.
Les chiffres récents soulignent l'ampleur des difficultés en santé mentale chez les jeunes :
- 2 jeunes sur 3 présentent un trouble de santé mentale (IPSOS, 2021)
- En 2023, 20,8 % des 18-24 ans étaient concernés par la dépression (Santé Publique France)
- En 2022, 9,5 % des jeunes de 17 ans souffraient de troubles anxio-dépressifs sévères et 18 % avaient eu des pensées suicidaires.
Face à ces constats, la sensibilisation et la déstigmatisation de la santé mentale des jeunes apparaissent comme une priorité en matière de santé publique. Cette année, l'accent est mis sur les jeunes, leur rôle dans la promotion de la santé mentale et les défis qu’ils rencontrent à l’occasion de la nouvelle édition de la journée nationale de la santé mentale positive.
Une journée sous le signe du dialogue et de l'engagement
Initiée par le Mouvement de la Santé Mentale au Québec, la Journée nationale de la Santé Mentale Positive est portée en France par la Fondation ARHM et Unis-Cité depuis 2023. Elle s'inscrit dans le dispositif Ambassadeurs Santé Mentale, qui mobilise plus de 300 jeunes en Service Civique pour intervenir auprès de jeunes et encourager une réflexion collective sur la santé mentale.
Pour cette 3e édition, les Ambassadeurs Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes sont mobilisés du 10 au 15 mars à travers des actions de sensibilisation destinées à tous :
- Café-débats
- Micro-trottoirs
- Stands
- Exposition…
Cette opération s’adresse non seulement aux jeunes, mais aussi à leurs proches (parents, enseignants, professionnels de santé et de la jeunesse) afin d'inciter à la réflexion sur cet enjeu commun, l'importance des rôles de chacun et de favoriser l’ouverture du dialogue autour de la question de la santé mentale.