Ozempic® : tensions d’approvisionnement

Alerte sanitaire

Ozempic® (sémaglutide) est un médicament indiqué chez les adultes pour le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé en complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique. L’accroissement de la demande mondiale concernant Ozempic® en lien avec son mésusage a entraîné des tensions d’approvisionnement qui devraient perdurer courant 2023.

Point de situation

Au 26 avril 2023 :

Il existe des tensions d’approvisionnements pour tous les dosages existants (0.25 mg, 0,5 mg et 1 mg). Cette tension n’est pas liée à un problème de sécurité ou de qualité du produit. La distribution en ville fait l’objet d’une surveillance renforcée (contingentement). Le circuit hôpital est approvisionné normalement. La date de remise à disposition normale est indéterminée.

L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Assurance Maladie ont mis en place une surveillance active de l’utilisation de ce produit.

Si vous observez des effets indésirables graves ou inattendus, déclarez-les sur le portail du ministère chargé de la Santé (signalement.social-sante.gouv.fr). Cette déclaration contribue à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

Rappel sur le bon usage

Le médicament Ozempic® (sémaglutide) doit être prescrit uniquement dans le diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, en respectant ses recommandations d’utilisation.

Il fait l’objet d’un usage détourné chez des personnes non diabétiques dans un objectif de perte de poids. Pour rappel, la prise en charge du surpoids de l'adulte repose avant tout sur l’alimentation et l’activité physique.

Le mésusage d’Ozempic® peut par ailleurs entraîner des effets indésirables potentiellement graves, tels que des troubles gastro-intestinaux, des pancréatites ou des hypoglycémies.

En pratique

Retrouvez ici les informations utiles pour faire face aux difficultés d’approvisionnement rencontrées selon votre situation.

Pour les prescripteurs

L’ANSM a publié une conduite à tenir en cas de renouvellement ou d’initiation de traitement.

Pour les pharmaciens

Le pharmacien ne délivre pas une prescription dans une situation ou au vu d’éléments laissant penser qu’il se retrouve face à une ordonnance falsifiée. Il contacte pour s’en assurer le prescripteur, et si l’usurpation d’identité est avérée, invite fortement le prescripteur à porter plainte. Le pharmacien informe l’ARS qui lui détaillera la conduite à tenir et fera le lien le cas échéant avec les services de l’assurance maladie et l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).

Pour les patients

Vous ne devez pas modifier votre traitement sans un avis médical. Parlez-en à votre médecin qui vous prescrira une alternative adaptée si nécessaire.

Aller plus loin

Contact

Déclaration des cas de suspicions de fausses ordonnances : ARS69-ALERTE@ars.sante.fr

En cas d’effets secondaires : Portail de signalement des évènements sanitaires indésirables

Pour toutes autres questions en lien avec ce sujet : pôle sécurité des activités de soins et vigilances (ars-ara-securite-soins-vigilances@ars.sante.fr).