Des engagements concrets
Le CLS et le CLSM se déclinent désormais à travers 33 actions opérationnelles, touchant des sujets très concrets du quotidien : logement, santé mentale, environnement, prévention, accès aux soins.
Parmi les actions phares :
- Lutter contre l’habitat indigne avec l’expérimentation du Permis de louer dès 2026, un dispositif créé pour lutter contre les logements indécents ou insalubres. Avant de louer, le propriétaire doit faire vérifier que le logement respecte les règles de sécurité et de salubrité (électricité, ventilation, surface minimale, absence d’humidité, etc.)
- Renforcer la prévention santé auprès des jeunes, notamment par des actions d’'aller-vers” avec l’équipe mobile des Volcambules en centre-ville (lancement de l’action en 2025, action reconduite annuellement du printemps à l’automne).
- Déployer la télémédecine dans les EHPAD municipaux : une expérimentation débutera en 2026 avant généralisation.
- Agir contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et le moustique tigre, avec des campagnes locales de sensibilisation et d’action jusqu’en 2030.
- Soutenir la santé mentale avec des initiatives telles que la Nuit des coeurs brisés (une soirée co-construite avec les étudiants de l’UCA pour les étudiants, qui vise à sensibiliser sur l’impact des ruptures affectives sur la santé mentale avec des proposition culturelles variées :
concert, lectures, expositions, etc.), la formation aux Premiers Secours en Santé Mentale d’agents de la Ville (dont les policiers municipaux), du CCAS et de la Métropole, ou encore la diffusion et la mise à jour du Mentalomètre pour mieux repérer la souffrance psychique.
Une gouvernance ouverte et citoyenne
Aux côtés des signataires historiques (État, ARS, CPAM, Département, CHU, Centre Hospitalier Sainte-Marie…), ce nouveau CLS ouvre sa gouvernance aux citoyens - par la présence de France Assos Santé, de Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées
psychiques et du Groupe d’Entraide Mutuelles - ainsi qu’à de nouveaux partenaires essentiels : Rectorat, Université Clermont Auvergne, et Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Clermont+. Cette évolution permet une plus grande implication des habitants dans les décisions
qui concernent leur santé.
La démarche s’appuie sur une large concertation citoyenne :
- Une enquête publique sur la santé à Clermont-Ferrand a recueilli 1 454 réponses.
- Un atelier citoyen a réuni 18 volontaires pour traduire ces résultats en actions concrètes.
- L’Observatoire citoyen des transitions évalue deux actions du CLS (moustique tigre et CLSM) pour 2024-2025.
- Des représentants d’associations d’usagers siègent désormais dans les instances de gouvernance.
Un cadre renouvelé pour la santé sur le territoire
Le nouveau contrat formalise la collaboration entre les acteurs locaux autour des enjeux de santé, dans toutes leurs dimensions, notamment environnementale et mentale. Il précise les orientations communes et les actions prévues afin de renforcer la coordination et la cohérence des initiatives menées au service des habitants.



