Contexte
Depuis le 16 septembre, 45 cas de légionellose ont été confirmés dans le secteur d’Albertville. Parmi ces personnes, 8 ont été hospitalisées en service de réanimation, dont 6 le sont toujours. Parmi ces 45 cas, 28 qui étaient suspects viennent d’être confirmés par le CNR ce jour. D’autres cas suspects identifiés depuis le 16 septembre sont en cours d’analyse.
L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes et Santé publique France, en lien avec la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), les services de la mairie d’Albertville et les services de la Communauté d’agglomération d’Arlysère, poursuivent leurs investigations pour déterminer l’origine de la contamination. Les prélèvements recueillis sont en attente de résultats et seront connus dans plusieurs jours. À ce stade, aucune hypothèse n’est privilégiée.
Une nouvelle information a été faite auprès des professionnels de santé du secteur afin de les sensibiliser en cas de symptômes pouvant évoquer cette infection chez leurs patients.
Comment recherche-t-on la légionelle ?
Les légionelles sont recherchées en laboratoire dans des échantillons d'eau prélevés sur les sites à risque identifiés. Pour rappel les sources de contamination peuvent être les réseaux d’eau chaude sanitaire domestique ou publics (douches, douchettes, bains à remous ou à jets, spas, jacuzzis, etc), mais également d’autres sources telles que des systèmes de pulvérisation d’eau (fontaines décoratives, brumisateurs, arrosage). C’est ce type d’équipement qui fait l’objet d’investigation dans la situation en cours à Albertville.
Les analyses en laboratoire proposées se font en deux étapes. La présence ou l'absence de légionelles dans l'échantillon est confirmée sous 48h à 72h. Les résultats plus complets qui permettent de préciser le niveau de contamination et le type de légionelles (la souche) sont disponibles dans un délai d’environ 10 jours.
Ces résultats peuvent alors être comparés aux résultats d'analyses biologiques réalisées chez certains patients, pour permettre de déterminer la source de contamination à l'origine du cluster.
